Inauguré à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, le pont Alexandre III était destiné à symboliser l'amitié franco-russe. Ses quatre extrémités sont flanquées d'immenses pylônes, avec à leur sommet des pégases en bronze doré représentant la Renommée des arts, les Sciences, le Commerce et l’Industrie.

Cette sculpture d’inspiration cubiste, réalisée par Ossip Zadkine (1890-1967), porte dans ses bras un bateau, qui rappelle à la fois le Navire des Nautes de Lutèce, symbole de Paris, et les ascendances de l’artiste, héritier d’une famille de constructeurs de barges en bois.

Achevée en 1902, cette église rend hommage à la condition ouvrière. Elle se distingue par la structure en métal de son ossature, s'inspirant de l'exemple de la tour Eiffel.

Construite à la charnière des XIXe et XXe siècles, cet édifice religieux devait rappeler à l'ouvrier son usine afin qu'il se sente chez lui, dans son milieu naturel. À voir pour sa nef et son impressionnante charpente métallique.

Au printemps et pendant l'été, une ruelle bucolique et verdoyante jalonnée de petites maisons aux portes et aux volets colorés, typiques de l'ancien village de Plaisance.

Quasiment dans le prolongement de la rue des Thermopyles, une autre petite rue bucolique avec des maisonnettes flanquées de jardinets. Au 19, un étonnant portail réalisé par Alexandre Mezei, sculpteur d'origine hongroise.

Siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Visite possible.

Ouverte en 1926 sous le nom de « cité Seurat », cette voie a été conçue comme une cité d'artistes, qui regroupe plusieurs ateliers ou hôtels particuliers pour différents artistes. Au n° 4, la maison du peintre Jean Lurçat et au n° 7 bis, la maison-atelier de la sculptrice Chana Orloff.

De style moderniste, cette villa conçue par Marcel Zielinski abrita l'atelier du peintre Nicolas de Staël, figure incontournable de la scène artistique française de l'après-guerre. Son atelier avait une hauteur de huit mètres.